Êtra Pontcabanois , au sevices des autres

En 1997 nous nous installons au Pont-Chrétien. Après une vie de rencontres et de voyages, il fallait que je m’occupe. Soulagé de ne plus avoir le stress de fin d’année et fatigué de prendre l’avion, j’avais l’habitude d’une vie trépidante et de rencontrer une multitude de gens différèrent venus du monde entier.

Nous nous inscrivons dans toutes les associations locales qui nous semblaient intéressantes. Ayant fait la connaissance d’une jeune femme travaillant au service insertion de la prison de Saint Maur, elle recherchait pour certains de ses détenus étrangers, des visiteurs.

 Intéressé par ce monde carcéral dont j’ignorais tout, je prenais contact avec l’association des visiteurs de prison qui après enquête de l’administration pénitentiaire m’accorda le droit de visite.

Mes deux premiers détenus furent un ukrainien qui ne parlait pas le français et avec qui je dialoguais en anglais et un Algérien.

Visiteur de prison 

Les jardins du cœur

En quittant Coignières où nous habitions depuis 27 ans, nous avions laissé nos amis et nos associations. En particulier le club cyclotouriste et les copains avec lesquels j’avais partagé des jours et des nuits à pédaler sur les routes de France.

Je m’étais inscrit au club de gymnastique d’Argenton-sur-Creuse dont Jean Robinet, professeur de sport, assurait l’animation. Chaque année, il organisait un séjour de ski à Lamoura. C’est lui qui me présenta lors d’un de ces voyages au responsable des Restos du Coeur de l’Indre Claude Duflou.

Les Restos du cœur d’Argenton dont j’étais bénévole possédaient un ancien jardin inexploité. Claude me confia le soin de le remettre en activité au profit de nos bénéficiaires. Entourés de quelques amis plus compétents que moi en jardinage, nous étions prêts dès le printemps 1998 à débuter cette activité.

Les jardins du cœur (566.02 Ko)

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